Chapitre 3 : La réaction des autres
Collègues et employeur
Quand elle est morte, j’ai eu l’impression que plus rien n’avait de sens. Le coup a été terrible. Heureusement, j’ai pu prendre quelques jours de congé. Ma patronne a été très compréhensive : elle a elle-même perdu un ami l’an dernier et j’ai vu qu’elle me comprenait.
Chaque milieu de travail est différent. À
vous de décider si vous parlerez de la mort de votre ami.e à votre supérieur.e
ou à vos collègues.
Très peu d’entreprises accordent un congé (avec ou sans solde) pour le deuil d’un.e ami.e. Certaines accordent quelques heures pour un office, un service funèbre ou une célébration de la vie. Par ailleurs, vous ne vous sentirez pas forcément appuyé.e par votre supérieur.e ou vos collègues dont certain.e.s sont aussi vos ami.e.s.
La structure que procure le travail pourrait vous être utile, mais il se peut aussi que vous ayez du mal à faire ce que l’on attend de vous. Sans compter que d’autres facteurs de stress pourraient compliquer votre deuil si l’ami.e qui vient de mourir était également un.e collègue.
Quelques idées...
- Si votre entreprise s’est dotée d’un programme d’aide au personnel, informez-vous des services offerts.
- Si la perte d’appétit, des troubles du sommeil ou des problèmes de concentration vous empêchent de travailler, consultez votre médecin de famille, qui prescrira peut-être un congé de maladie.
- Demandez l’aide d’un groupe communautaire ou d’un.e spécialiste en accompagnement du deuil qui vous proposeront des stratégies pour composer avec votre deuil, au travail et ailleurs.
- Si votre ami.e décédé.e était également un.e collègue de travail, cliquez sur le lien ci-dessous.
Ressources utiles