Bon nombre de mes amis ne savaient pas trop comment réagir à mon deuil. Je recevais des courriels ou des cartes qui disaient « je pense à toi » ou « je prie pour toi », mais leur message sonnait creux, comme s’ils s’étaient sentis obligés de le faire, par convenance.

On dirait que nos relations se sont distendues depuis sa mort. On était restées soudées grâce à elle.

D’autres ami.e.s à vous connaissaient celui ou celle qui vient de mourir. Certain.e.s chemineront avec vous dans le deuil ou vous apporteront soutien et réconfort, tandis que d’autres « ne seront pas là » comme vous l’auriez cru. Les raisons sont multiples. Passez votre curseur sur chacun des encadrés ci-dessous : vous en découvrirez trois exemples.

 

Quelques idées...

• Vous et ceux et celles de vos ami.e.s qui connaissaient la personne qui vient de mourir pourriez trouver quelque réconfort à cheminer côte à côte dans le deuil. Pourquoi ne pas inventer une commémoration, un rituel ou d’autres moyens de souligner votre perte? Peut-être arriverez-vous à parler de ce que vous avez vécu ensemble, à vous remémorer des anecdotes, à évoquer des souvenirs.

• Il peut arriver aussi que les liens que vous avez avec ces autres ami.e.s changent ou se distendent. Faites preuve de patience et de compréhension envers elles et eux comme envers vous : vous tentez tous et toutes de composer avec votre perte.

• Si vous ne trouvez pas le soutien dont vous avez besoin auprès de vos ami.e.s, essayez de leur faire comprendre ce que vous attendez d’eux ou d’elles. Vous pourriez envisager également de solliciter l’aide des membres de votre famille, de votre médecin de famille, d’un.e spécialiste en accompagnement du deuil ou d’un groupe d’entraide pour personnes en deuil.