Chapitre 2 : L’incidence de la mort d’un.e ami.e
Nous sommes tou.te.s mortel.le.s
Je croyais qu’on allait faire la fête jusqu’à ce qu’on soit vieux. Mais Brad est tombé malade et est mort si vite! Il avait seulement 45 ans. Si lui est mort si jeune, moi, ce sera quand?
Si votre ami.e avait à peu près le même âge que vous, vous risquez de penser davantage à votre vie et à votre propre mort. On a tou.te.s conscience d’être mortel.le, dans une certaine mesure, mais on n’y pense pas forcément de la même manière que quand un.e ami.e se meurt ou est mort.e. Il est normal d’imaginer ce que pourrait être votre propre mort, comment vous réagiriez si vous saviez que vous alliez bientôt mourir ou comment d’autres pourraient réagir à votre mort. Il est normal aussi d’éprouver une certaine inquiétude, voire un peu d’angoisse. La conscience que « la vie est courte » pourrait vous inciter à changer certains aspects de la vôtre.
Si votre ami.e était plus âgé.e que vous, peut-être aurez-vous l’impression d’avoir perdu ce guide qui savait vous conseiller parce qu’elle ou il était déjà « passé.e par là ».
Si, en revanche, votre ami.e était plutôt jeune, vous pourriez avoir l’impression d’une « vie perdue », regretter l’avenir qu’elle ou il n’aura jamais et trouver que la vie est injuste.