Chapitre 5 : Les biens de votre frère ou sœur

Si on ne vous consulte pas

Quand mon frère est mort, je vivais à l’étranger, et je n’ai pas pu revenir rapidement chez nous. Quand j’ai fini par arriver, tous ses biens étaient partis. Ma famille avait gardé quelques objets pour moi, mais ce n’était pas ceux que j’aurais choisis.Comme j’étais brouillée avec mes parents depuis longtemps, je n’ai appris la mort de ma sœur que beaucoup plus tard. Une grande partie de mon chagrin tournait autour du fait d’avoir manqué l’occasion de lui faire mes adieux ou de conserver ne serait-ce qu’un objet qui lui avait appartenu.

Si la disposition des biens de votre frère ou sœur a eu lieu en votre absence ou sans vraiment que vous ayez votre mot à dire, vous ressentez peut-être de la tristesse ou du ressentiment. Vos parents peuvent avoir donné à une amie de votre sœur le chandail que vous préfériez; votre belle-sœur a peut-être pris des ustensiles de cuisine en pensant qu’ils ne vous intéressaient pas; une de vos sœurs refuse peut-être de se séparer ne serait-ce que d’un seul objet pour le moment; ou quelqu’un peut avoir tout donné à un organisme de bienfaisance.

What may help

  • Essayez de vous rappeler que quand on vit un deuil, on oublie parfois de tenir compte de certaines choses dans nos décisions. Il peut être utile d’exprimer gentiment aux autres ce que vous ressentez.
  • Il peut être utile de parler avec un spécialiste en accompagnement du deuil, car ces blessures sont parfois difficiles à guérir par soi-même.