Quand mon frère est mort, une de mes tantes m’a beaucoup aidée.

On aurait dit qu’elle savait exactement de quoi j’avais besoin.Ma cousine m’a apporté un soutien formidable après la mort de ma sœur. Elle venait chez moi préparer le souper, et nous discutions à table. Parfois, elle m’aidait à sortir un peu de la maison. Ce qui m’a aidée le plus, c’est qu’elle n’a pas essayé de réparer quoi que ce soit ou de me réparer. Elle me comprenait mieux que les autres. Elle ne faisait que m’écouter et m’aider à prendre soin de moi. 

Comme ma sœur était ma jumelle, j’ai eu de la difficulté dans mes contacts avec sa belle-famille. Je pense que c’était réciproque. Il y avait constamment des comparaisons et des questions.

Selon votre situation, vous avez peut-être plus d’une famille élargie. Par exemple, vous aurez peut-être davantage d’interactions que d’habitude avec vos oncles, vos tantes, vos cousins et cousines, vos grands-parents, vos neveux et vos nièces, mais aussi avec la belle-famille ou la famille élargie de votre frère ou de votre sœur après son décès. Comme la taille d’une famille peut varier, vous pourriez avoir affaire à un très grand ou un très petit nombre de personnes, dont des gens que vous connaissez à peine et d’autres qui vous sont familiers ou très proches.

Le deuil peut rapprocher les gens, et il peut aussi amplifier les traits de personnalité. Il peut en résulter une entraide et de nouveaux liens, ou encore le retour de vieux conflits. Dans les cercles de votre famille élargie, vous pourriez observer ou vivre ces deux extrêmes et tout le spectre relationnel qui les sépare. Efforcez-vous de manifester toute la patience et la gentillesse dont vous êtes capable, tout en prenant soin de vous-même.