Le travail se poursuit. Le bonheur, la joie et les autres émotions positives que je ressens ne sont jamais purs, maintenant. Ils sont toujours teintés par autre chose, comme la culpabilité, la nostalgie, la tristesse et les « si seulement ». Après un peu plus d’un an, c’est une réalité avec laquelle j’apprends encore à composer, tout en poursuivant cette nouvelle vie sans notre fille.

Parmi les principaux points abordés dans ce module :

• Dans les premiers jours ou semaines, tout un éventail de pensées et d’émotions potentiellement intenses et déroutantes pourrait vous habiter.

• Même si vous ne pouvez pas imaginer aller de l’avant ou vivre avec une peine aussi profonde, sachez qu’au fil du temps, votre deuil évoluera, sans jamais disparaître complètement. Le but n’est donc pas de tourner la page, mais bien de poursuivre votre route en portant pour toujours en vous le souvenir de votre enfant.

• Si vous avez l’impression que votre deuil n’a pas été adéquatement reconnu, vous pouvez trouver des façons de rendre hommage à votre bébé et de créer des souvenirs pour l’intégrer à votre famille.

• Songez à demander l’aide de votre famille, de vos amis, de vos collègues et même de vos voisins pour certaines choses dont vous avez besoin. Réfléchissez à vos besoins, à ce qui vous aiderait et à ce que vous souhaitez éviter.

• Les groupes de soutien et les services de counseling peuvent aussi être utiles. Assurez-vous de trouver un thérapeute qui vous convient.

• Il y a de nombreuses façons de rendre hommage à votre enfant et de commémorer son souvenir. Faire participer vos autres enfants à des activités de création de souvenirs peut aussi les aider dans leur deuil et les faire penser à leur frère ou à leur sœur décédé.e.

• Votre perte peut avoir des impacts sur vos relations avec les autres. Vous pourriez ressentir, à certains moments, le besoin de masquer votre douleur pour prendre soin de votre conjoint.e de vos parents, de vos proches ou de vos amis. À d’autres moments, vous aurez peut-être vous-même besoin de leur soutien, mais ne serez pas nécessairement capable de l’obtenir si les autres ont de la peine ou ne savent pas quoi dire ou faire pour vous aider. Cette situation peut vous blesser, vous donner l’impression qu’on vous abandonne ou qu’on vous presse de redevenir « comme avant ».