Chapitre 1 : Vivre la perte
Le jour de la perte
C’était un moment si déroutant et douloureux. Mon mari et moi étions anéantis. Ça chamboule tout. Le monde n’a plus de sens. L’avenir que vous aviez imaginé se désintègre devant vos yeux sans que vous ne puissiez faire quoi que ce soit.
Les fausses-couches surviennent souvent rapidement, sans vraiment de signes avant-coureurs. Les premiers symptômes (p. ex. saignements et douleur) peuvent survenir au travail, à la maison ou ailleurs, que la femme soit seule ou avec d’autres. Cliquez sur les flèches pour voir des façons dont vous avez peut-être vécu ce moment.
Personne pour vous aider
Sentiment de peur et de vulnérabilité
Insensibilité tout de suite après
Après avoir reçu des soins
Après avoir reçu des soins, vous avez peut-être vécu, pensé ou ressenti autre chose. Cliquez sur les flèches ci-dessous pour découvrir quelques possibilités.
Interventions intrusives et douloureuses sur le plan physique et émotionnel
Isolement intense
Manque de temps pour poser toutes vos questions à votre prestataire de soins de santé sur ce qui s’est passé ou les prochaines étapes
De plus, si vous avez perdu votre enfant avant 20 semaines de grossesse, vous avez peut-être l’impression de ne pas avoir reçu le même soutien, la même considération et les mêmes ressources que les femmes et les familles qui perdent leur enfant après 20 semaines.
Si vous sentez que vous et votre bébé n’avez pas été bien traités, que ce soit par l’équipe soignante, le système, la société ou d’autres personnes, rappelez-vous que vous n’êtes pas seul.e. Vous trouverez ci-dessous des témoignages d’autres parents qui ont vécu un deuil périnatal.
J’ai participé à un groupe de soutien où j’ai rencontré beaucoup de mères. Comme nos pertes étaient très similaires et récentes, nous avons grandi dans notre deuil. Traverser cette épreuve avec d’autres a chassé l’isolement, la solitude et les « pourquoi moi », parce que j’ai compris que ça pouvait arriver à n’importe qui.
Comme j’étais journaliste avant, j’avais des comptes sur les réseaux sociaux, et j’y ai publié mon histoire. Énormément de gens ont réagi en partageant leur histoire, ce qui m’a fait réaliser que les femmes et leurs conjoints ont besoin d’en parler, alors j’ai écrit un article pour un magazine.