Mon soulagement à l’idée que sa mort ne s’était pas étirée cédait la place l’instant d’après à la colère qu’elle ait choisi de me quitter plus tôt. Venait ensuite un chagrin d’une intensité paralysante, suivi d’un sentiment de paix. Puis le cycle recommençait.

Les émotions en dents de scie sont normales et très courantes. Le soulagement de savoir que la personne ne souffre plus peut aussi provoquer des sentiments de culpabilité. On peut avoir appuyé la décision de la personne tout en regrettant de ne pas avoir pu profiter plus longtemps de sa présence. Ressentir du soulagement à l’idée qu’un proche ne souffre plus ne signifie pas se réjouir de sa mort.

Cliquez sur la boîte ci-dessous pour d’autres exemples de pensées et d’émotions :

Suggestions

Reconnaître et accueillir vos pensées et émotions, même si elles sont contradictoires, peut être une première étape sur le chemin du deuil. Essayez de ne pas porter de jugement sur ce que vous ressentez.

Certaines personnes vont chercher du réconfort auprès d’un ami ou d’un membre de la famille en qui elles ont confiance ou s’inscrivent à un groupe d’entraide pour les personnes dont un proche a obtenu l’AMM. D’autres choisissent d’écrire pour elles-mêmes ce qu’elles pensent et ressentent. D’autres encore préfèrent se tenir occupées, ou utilisent plus d’une stratégie. 

Il est normal et sain, pendant que vous cheminez dans votre deuil, de ne pas y penser constamment.