Chapitre 3 : Reconnaître le deuil non reconnu

Vos propres réactions

Mes amis m’appellent encore une fois par semaine. Je veux bien aller marcher avec eux de temps en temps, mais sinon, je n’ai pas envie de voir des gens.

C’est un sentiment que je n’avais jamais ressenti. J’ai envie de pleurer, mais les larmes ne coulent pas. Je ne veux pas de cette douleur. Parfois, j’aimerais mieux ne pas exister – mais c’est seulement une pensée.

L’image que j’ai de moi est celle d’une personne qui prend le moins d’espace possible. Je m’imagine roulée en boule, terrée dans un minuscule recoin. Voilà, c’est l’espace qui m’est alloué. Je n’ai pas le droit à plus, c’est ce que je vaux.

Il se peut que vous ayez vous-même des réactions, des comportements ou des discours intérieurs laissant supposer que vous n’acceptez pas ou que vous minimisez votre propre deuil. Cliquez sur les flèches ci-dessous pour voir des exemples de ces comportements.


Considérations

Vous pourriez aussi dire des choses comme : 

« Qu’est-ce qui ne va pas chez moi? » 

« Ce n’est pas si grave. Je dois me ressaisir. » 

« Au moins... »

Une fois que vous aurez réalisé que votre deuil n’est pas reconnu, même si c’est par vous, vous pourrez prendre des mesures pour le gérer. Faites preuve de bienveillance envers vous, et tournez-vous vers des gens qui sauront vous écouter et vous soutenir.