Chapitre 3 : Symptômes et problèmes de santé
La confusion – Ce qu’on peut faire
Ce que le prestataire de soins peut faire
La façon de gérer la confusion dépendra
notamment de sa cause et de ce que la personne souhaite recevoir comme soins.
Par exemple, si c’est une infection qui est à l’origine de la confusion, des
antibiotiques pourraient être indiqués. À l’inverse, on pourrait décider de ne
pas faire de tests, même si la cause de la confusion pourrait être traitée.
Cela peut se produire dans les cas suivants :
- Les directives médicales anticipées de la personne indiquent de ne pas demander de tests ou fournir de traitements à cette étape, même pour des choses possiblement réversibles telles qu’une infection.
- Le patient ne souhaite pas retourner à l’hôpital, peu importe la raison. Ainsi, si le traitement nécessite une hospitalisation, il sera impossible de le donner.
- Si le décès de la personne est prévu dans les heures suivantes, ou à l’intérieur d’un ou deux jours, on gère souvent la confusion à l’aide de médicaments.
Dans toutes ces situations, il est important de gérer la confusion pour respecter la dignité de la personne et assurer sa sécurité et celle des gens qui l’entourent.
Lorsqu’une personne atteinte d’une maladie à un stade avancé montre des signes de confusion, cela peut indiquer une complication potentiellement fatale. Parfois, il est facile et rapide de trouver et de traiter la cause. Cependant, il est important d’être conscient que malgré les efforts déployés pour trouver et traiter les causes possibles, la personne ne répondra peut-être pas au traitement.
Suggestions aux familles
Cliquez sur les éléments ci-dessous pour voir des suggestions utiles.
- Tentez de rester calme et parlez lentement.
- Éliminez le plus possible les défis et les tâches qui sont frustrantes pour la personne, et aidez-la subtilement à faire ce qui est trop difficile ou complexe.
- Si la personne utilise une prothèse auditive ou des lunettes, veillez à ce qu’elle les porte pour éviter que ce qu’elle voit ou entend soit déformé.
- Limitez le nombre de personnes que voit la personne, surtout si les visites augmentent son anxiété ou sa détresse.
- Essayez de rappeler à la personne où elle se trouve et qui vous êtes.
- Évitez de la contredire, de la corriger, d’argumenter avec elle ou de manifester votre désaccord. Le mieux est généralement de reconnaître ses inquiétudes et de la rassurer.
- Si la personne a des hallucinations mais n’a pas peur, la meilleure chose à faire est de reconnaître leur présence plutôt que de tenter de réorienter la personne.
- Les lieux devraient être éclairés de façon à diminuer le risque que la personne voie des ombres qu’elle interprète mal, sans toutefois être si lumineux qu’elle ne peut pas se reposer.
- Vous pouvez placer une horloge, un calendrier ou le téléphone de la personne près d’elle pour qu’elle puisse vérifier l’heure, la date, le mois ou l’année au besoin.
- Il peut être utile de placer des photos ou d’autres objets que la personne aime près de son lit.