Chapitre 6 : À l’approche de la mort
En cas de confusion ou d’agitation
Elle est devenue agitée. Elle voulait toujours se lever. On est arrivés à la convaincre qu’elle n’avait pas à le faire.L’approche de la mort influe autant sur le cerveau que sur les autres systèmes et organes comme les reins, le foie et les poumons. C’est pourquoi les personnes mourantes sont moins alertes et deviennent plus ou moins confuses (le terme technique est délirium).
Souvent, les personnes confuses ont peur et se sentent menacées par tout ce qui les entoure, au point de se comporter comme jamais auparavant et même de façon blessante, ce qui est forcément bouleversant pour les membres de la famille à leur chevet. Cliquez sur les flèches ci-dessous et découvrez les effets possibles de ce comportement sur la famille et les professionnel.le.s de la santé.
Les enfants et petits-enfants hésitent à rendre visite à leur parent.e.
Le changement de personnalité est si considérable que les proches ont l’impression d’avoir déjà perdu leur parent.e.
L’équipe soignante a du mal à administrer les médicaments et à fournir les soins nécessaires.
Les visites se font rares parce que certain.e.s estiment que le comportement de la personne malade est embarrassant ou indigne.
La plupart des personnes malades seraient catastrophées si elles étaient conscientes de leur comportement. Comment choisir la voie à suivre en pareil cas? Imaginons que ces personnes puissent constater leur comportement actuel comme elles l’auraient pu avant. Comment se sentiraient-elles alors? Si elles avaient le choix, la plupart estimeraient qu’elles ont perdu toute dignité et demanderaient vraisemblablement un sédatif.
Quelques idées...
Il est généralement inutile de contredire une personne que la maladie a rendue paranoïaque ou confuse. Cela risque au contraire d’accentuer la menace à ses yeux. Il vaut habituellement mieux lui montrer que l’on comprend ce qu’elle ressent, et s’engager à trouver une solution.
Ressources utiles