Chapitre 3 : S’inquiéter à l’approche de la mort
Des choix difficiles
J’étais désespérée et je n’arrivais pas à décider pour maman. Heureusement, mon frère arrivait encore à réfléchir et a pris les décisions qu’il fallait.
Vous pourriez devoir faire des choix difficiles à mesure que la situation évolue, dans les derniers jours ou les dernières heures d’une maladie en phase terminale. Cliquez sur les flèches ci-dessous pour lire quelques exemples.
Faut-il continuer d’alimenter et d’hydrater une personne mourante?
Peut-on faire une transfusion sanguine?
Faut-il traiter les infections?
Idéalement, la personne malade choisira elle-même la nature des traitements qu’elle souhaite recevoir. S’il lui est impossible de le faire, un membre de la famille ou la personne choisie comme mandataire pourrait devoir faire ces choix. Il peut être très difficile de choisir pour quelqu’un d’autre les analyses et traitements acceptables, mais la personne choisie a généralement une certaine idée de ce que dirait la personne malade si elle pouvait s’exprimer.
Ne pas oublier que la personne est malade
La famille pourrait avoir l’impression que ces décisions feront la différence entre la vie et la mort. Il ne faut pas oublier pourtant qu’il existe une maladie latente à laquelle il est impossible de survivre et qu’aucune décision relative aux soins ne peut y changer quoi que ce soit. Ces choix ne vont pas entraîner la mort ou la survie de la personne malade; ils vont déterminer la qualité de ses derniers jours. C’est la maladie latente qui entraîne la mort. Les soins et les traitements prodigués visent seulement à rendre ce cheminement confortable pour la personne mourante, et le choix doit refléter ses valeurs.
Quelques idées...
- Ne vous demandez pas ce que vous souhaitez faire pour la personne malade, mais plutôt ce qu’elle voudrait si elle pouvait l’exprimer. La personne qui prend les décisions est le messager des valeurs et des convictions connues de la personne mourante et non le responsable des décisions relatives aux soins.