Chapitre 1 : Facteurs à considérer pour un décès à domicile
La promesse d’un décès à la maison
J’ai pensé qu’il y avait une terrible bataille interne : une partie voulait abandonner et l’autre, terrifiée à cette idée, qui disait NON!
Si vous avez promis à un membre de votre famille de l’aider à mourir à domicile, il se peut que la pensée de rompre cette promesse parce que la situation s’annonce trop difficile, voire épuisante, vous cause beaucoup d’angoisse. Essayez de vous rappeler, dans la mesure du possible, quel était le but de cette promesse. Dans quel esprit avez-vous pris cet engagement? Quelle était l’intention? Peut-être y a-t-il un autre moyen d’atteindre cet objectif.
Il n’est pas rare que les membres d’une famille éprouvent des sentiments mitigés à l’idée d’un décès à domicile si la personne dont vous prenez soin perd conscience.
Cliquez ci-dessous : vous découvrirez certaines des raisons à l’origine de ces sentiments mitigés chez les proches.
Certaines personnes tirent de leur relation particulière un.e parent.e malade une bonne part de l’énergie et de l’inspiration qui les incitent à en prendre soin à un moment si important. Pourtant, elles risquent de perdre cette énergie si la personne malade n’est plus consciente et que l’échange n’est plus possible. Les membres de la famille pourraient vouloir céder leur rôle d’aidant.e.s à ce stade.
Il arrive aussi que les proches comprennent que le deuil s’amorce quand la personne malade perd conscience et se sentent alors dépassés, donc prêts à confier la personne malade à un établissement de soins.
Certaines familles continuent de prendre soin de la personne mourante à domicile parce qu’elles en ont fait la promesse, même si elles aimeraient mieux que cette personne soit dans un hôpital ou un autre type d’établissement.
Quelques idées...
- Si vous avez du mal à choisir la conduite à tenir, imaginez que la personne mourante soit en mesure d’observer la situation. Si vous pensez qu’elle dirait : « C’est trop difficile pour vous et je ne veux pas imposer un tel fardeau à ma famille », en un sens, vous avez sa permission de faire ce qui vaut mieux pour toute la famille, peu importe ce que ce sera.