Je me suis sentie trahie. Ce n’était pas comme ça que nous avions planifié notre vie commune. Notre grande fille a été flouée, et son bébé (qu’on avait hâte de voir) s’est vu privé de son grand-père. Parmi les principaux points abordés dans ce module :

• Lors du premier diagnostic, la personne malade et toute la famille sont susceptibles d’avoir toutes sortes de pensées et de sentiments. Chaque personne vit une expérience unique.
  

• Les membres de la famille sont susceptibles de ressentir des émotions vives telles que la peur, l’anxiété, la colère, la culpabilité, l’espoir et le deuil.

• Les membres de la famille peuvent avoir des réactions variées telles que l’incrédulité, le déni et un besoin de proximité et d’intimité.

• L’une des principales sources d’anxiété pour les familles est sans doute le sentiment d’incertitude quant à la progression éventuelle de la maladie et au moment où la mort surviendra. L’anxiété a des impacts différents d’une personne à l’autre, même au sein d’une famille.

• Une maladie à pronostic réservé peut susciter des accès de colère pour la personne malade, les proches aidants et la famille. Cette colère que vous ressentez peut toutefois être une émotion secondaire. Il se peut qu’en fait, vous ressentiez autre chose qui se manifeste par la colère.

• Les rôles actuels de divers membres de la famille peuvent évoluer après un diagnostic de maladie à pronostic réservé.
  

• Pour faire face à leurs émotions, les membres de la famille peuvent parler à quelqu’un, se concentrer sur ce qu’elles peuvent maîtriser, faire preuve de souplesse et accepter les changements.