Chapitre 1 : Ce que l’on ressent à la suite d’un diagnostic grave
Culpabilité
J’espère mieux réussir à rester dans le présent. Ce que nous vivons aujourd’hui ne reviendra plus. Le fait de savoir que le temps nous est compté nous incite souvent à réfléchir au passé.
Cette réflexion suscite parfois des regrets face à nos actions ou nos omissions passées. Le tri de ce qu’il faut exprimer ou laisser tomber est un travail sur les émotions, qui nous amène parfois à mieux observer ce que nous pensons ou ressentons.
Voici trois exemples courants de sentiments de culpabilité ressentis par la personne malade ou par des membres de sa famille. Cliquez sur chacun pour en savoir plus.
La culpabilité peut découler de relations conflictuelles ou ambiguës. L’incertitude de la relation ou l’intensité des sentiments pourraient vous amener à regretter ou reconsidérer vos choix du passé.
Le « souhait que tout soit fini » est un sentiment assez fréquent, qui n’a rien à voir avec un manque de compassion ou d’amour. Le plus souvent, ce souhait de voir la fin découle plutôt d’une sensation d’écrasement. Ces pensées sont tout à fait compréhensibles. Le fait de les exprimer à une personne capable de vous écouter sans porter de jugement pourra vous aider à sentir qu’on vous appuie.
Pour les membres de la famille, la culpabilité peut découler du sentiment d’être responsable en partie de la situation. Elle pourrait par exemple s’exprimer comme ceci : « J’aurais dû l’amener voir le médecin plus tôt » ou « J’ai l’impression d’avoir rendu sa vie plus stressante ». Ces pensées peuvent avoir une réalité tangible pour la personne qui les exprime, mais ce ne sont pas des facteurs qui causent la maladie.