Mon obstétricien m'a dit que la plupart des femmes auraient interrompu leur grossesse à 13 semaines et il pensait vraiment que j’avais tort de m’accrocher. Comme j'avais déjà pris ma décision, ça ne m’a pas été d’un grand soutien. Je ne regrette pas ma décision.

On voulait rencontrer notre fils et lui offrir la meilleure vie possible, même si on savait que ça durerait moins longtemps qu’on l’espérait. L'équipe de soins palliatifs nous a été d’un précieux secours parce qu’on savait qu’elle s'occuperait de lui avant et après sa naissance, et ça a été le cas.

Il y a des parents qui décident de mener leur bébé à terme après avoir appris qu’il était atteint d’une maladie à pronostic réservé. Là aussi, c’est une décision qui se prend avec beaucoup de soin et d'amour, mais ça ne veut pas dire que tout se passera sans heurts. Certains parents ont accès à des soins palliatifs durant cette période, mais ce n'est pas toujours possible. Des inconnus vous ont peut-être adressé des paroles bien intentionnées et des félicitations à la vue de votre ventre grossissant, alors que vous, vous  éprouviez une tristesse et une anxiété grandissantes vis-à-vis de votre bébé et de toutes les inconnues auxquelles vous étiez confrontée.

C’est normal d’avoir peur ou d’être bouleversée à l’idée de ce qui s’en vient. Vous pourriez aussi ressentir un

qui, comme d’autres types de deuil, s’accompagne d’émotions complexes (remords, autoflagellation, etc.). Cliquez sur les flèches pour voir d’autres manifestations possibles de deuil.

Quelques idées...

• Beaucoup de parents disent trouver un peu de réconfort lorsqu'ils pensent au temps qu'ils ont passé avec leur bébé, tant pendant la grossesse qu'après la naissance.

• Comme pour d’autres pertes, il peut être bon de créer des espaces et des événements spéciaux pour entretenir la mémoire de votre bébé et vous rappeler que votre amour pour lui est toujours bien vivant.