Mettre fin à ma grossesse a été la décision la plus difficile de toute ma vie. Je ne me sens pas mal d’avoir pris une mauvaise décision; je me sens mal parce qu’on m’a obligée à choisir entre « atroce » et « horrible ».

Il y a eu beaucoup de « si seulement », et il a fallu sortir du du cycle de la tristesse, de la culpabilité et des « si seulement ». On ne peut pas passer le reste de sa vie à se dire « si seulement ».

Pendant votre grossesse, on vous a peut-être dit que votre bébé souffrait d'un problème médical qui limiterait considérablement son espérance ou sa qualité de vie s'il venait à naître. En conséquence, vous avez peut-être dû vous résoudre à interrompre une grossesse tant désirée. 

Une décision si difficile peut plonger les parents dans une grande détresse. Ce sera souvent une décision mûrement réfléchie, prise par amour pour l’enfant et dans son plus grand intérêt. Dans pareille situation, le deuil commence parfois avant la perte du bébé. C'est une réaction normale; et le deuil se poursuit parfois après la perte du bébé.

Une telle interruption de grossesse vient habituellement alourdir le poids des émotions et des pensées, exacerbant parfois le choc, la tristesse, la culpabilité, la colère et la solitude. Cliquez sur les flèches pour découvrir d'autres pensées que vous pourriez avoir.

N'oubliez pas que chacun vit son deuil à sa façon pour la somme de ses pertes. Votre deuil est réel et normal, car vous affrontez la perte de votre bébé et de l'avenir que vous aviez imaginé.

Quelques idées...

• Vous trouverez peut-être du réconfort à l’idée que cette situation très difficile ne change rien à l’intensité de votre désir de devenir enceinte ou de votre amour pour votre bébé.

• Laissez votre deuil absorber toutes vos pensées et tous vos sentiments, y compris les « si seulement », aussi douloureux soient-ils. N’oubliez pas que tout cela est normal.

• Tâchez d’éviter de vous isoler davantage; faites appel à des personnes qui vous soutiendront.

Ressources utiles