Mon fils est mort soudainement à l’étranger. Quand nous y repensons, nous nous demandons comment nous avons fait pour tenir le coup. Nous étions sur le pilote automatique. C’était surréel. 

Si votre enfant est mort soudainement ou de façon inattendue, vous avez sans doute d’abord subi un choc. Vous avez peut-être ressenti une torpeur qui a duré des jours, des semaines ou des mois. Vous avez peut-être eu du mal à croire que votre enfant était vraiment décédé.

Au cours des prochains mois et semaines, d’autres émotions potentiellement très intenses émergeront. Vous ressentirez peut-être de la colère ou de l’accablement. Vous vous poserez peut-être beaucoup de questions sur le comment et le pourquoi. Vous pourriez éprouver des regrets ou de la culpabilité à propos de choses que vous n’avez pas pu dire ou faire. Vous pourriez regretter, par exemple, d’avoir parlé sous l’effet de la colère à votre dernière conversation. Vous vous en voulez peut-être de ne pas avoir dit à votre enfant ce qu’il signifiait pour vous, de ne pas lui avoir demandé pardon ou de ne pas lui avoir pardonné. 

Quelques idées

• Rappelez-vous que vous n’aviez aucun moyen de savoir que votre enfant allait mourir ou que vous ne le reverriez jamais.

• Peu importe le temps dont vous disposiez, on n’en a sans doute jamais assez pour dire tout ce qu’on veut dire.

• Trouvez des façons d’exprimer les pensées et émotions qui vous habitent, soit en parlant avec des personnes qui sauront vous soutenir ou en les couchant par écrit. Vous pourriez écrire une lettre à votre enfant pour lui dire tout ce que vous auriez voulu lui dire avant sa mort.

• Reconnaissez le fait qu’il vous faudra un certain temps pour absorber ce qui s’est passé. Traitez-vous avec douceur et patience.