Chapitre 2 : Comprendre le deuil prolongé
Reconnaître le deuil prolongé
J’avais l’impression que je devais tout cacher, et que rien ne tournait rond chez moi : je prenais de mauvaises décisions, ça n’allait pas bien à l’école. Je me sentais comme un échec total. Voici d’autres facteurs qui peuvent vous aider à reconnaître le deuil prolongé et à le distinguer du deuil habituel. Cliquez les boutons-bascules pour découvrir les différences.
L’intensité de vos pensées et émotions au sujet du décès et de la personne décédée s’atténue graduellement.
L’intérêt et l’assiduité avec lesquels vous vous consacrez à vos passe-temps, à votre travail et à vos relations restent les mêmes, reviennent ou augmentent, et vous retrouvez du sens et de la satisfaction dans votre vie.
Votre chagrin est persistant et envahissant, et il vous cause une importante détresse émotive. L’intensité de votre deuil ne diminue pas avec le temps et vous avez du mal à gérer vos émotions.
Vous êtes incapable d’imaginer un avenir où la vie aurait un sens et serait source de joie et de satisfaction. Vous avez l’impression que rien n’a de sens.
Vous commencez à vous sentir moins isolé.e ou déconnecté.e des autres.
Vous acceptez la réalité du décès, tout en trouvant des façons de forger un nouveau lien ou une nouvelle relation avec la personne décédée.
Vous éprouvez de grandes difficultés relationnelles dans les sphères importantes de votre vie, par exemple dans votre famille, dans votre cercle social et au travail.
La personne décédée continue de vous manquer affreusement, ou les événements liés à son décès continuent d’occuper vos pensées.
Votre deuil ne disparaît pas, mais il n’est plus au centre de votre vie.
Vous reprenez tranquillement vos habitudes et les activités qui ne vous intéressaient plus.
Vous pensez constamment à votre perte, mais en même temps, vous essayez d’éviter tout ce qui peut vous la rappeler.
Vous vous sentez « bloqué.e » et incapable de reprendre vos habitudes et vos activités. Vous peinez à vivre votre vie.
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