Chapitre 4 : Soutenir l’autre

Avant et immédiatement après le décès

La première chose que je sens, c’est de la tristesse. De la tristesse autour de mon cœur. C’est quelque chose qui me semble naturel et que je n’ai pas envie de retenir. Le deuil amène beaucoup de larmes, mais je pense que c’est une bonne chose. Je pense qu’on a tous envie de pleurer parfois, même les hommes.

Informer l’autre

Peut-être aimeriez-vous protéger la personne en ne lui parlant pas de la mort imminente ou récente de quelqu’un. Vous hésitez peut-être à l’amener voir la personne mourante, assister aux funérailles ou au service commémoratif, ou visiter le cimetière.

Tout cela dépend énormément de la compréhension qu’a la personne de la fin de vie et de la mort. Ces décisions doivent donc être prises au cas par cas, en collaboration avec la personne elle-même et avec sa famille ou ses aidants.

 

Considerations

« Si j’étais à sa place, qu’est-ce que je voudrais savoir? » 

 C’est une bonne question à vous poser. La plupart des personnes ayant une déficience intellectuelle veulent qu’on respecte leurs droits, leurs sentiments et leur dignité. Si on leur cache des choses ou qu’on les met à l’écart d’une façon ou d’une autre, cela risque de les faire sentir exclues, ignorées, blessées ou fâchées.