Chapitre 3 : Parler de la mort
Et si je faisais un faux pas?
C’est notre responsabilité de ne pas nous soustraire à ces conversations. Les personnes ayant une déficience intellectuelle ont le droit de savoir que quelqu’un est mort. Ce n’est pas toujours facile de savoir quoi dire à une personne en deuil. – Un préposé aux bénéficiaires
Parfois, en voulant montrer à l’autre qu’on est là pour lui, on dit quelque chose qui lui donne plutôt l’impression qu’on ne reconnaît pas ce qu’il ressent, qu’on n’y accorde pas assez d’importance. En fait, montrer du soutien consiste souvent à reconnaître la perte de l’autre et à l’écouter. Certes, il peut arriver qu’on fasse un « faux pas » dans une conversation.
C’est une préoccupation très courante, mais n’oubliez pas que l’erreur est humaine et que cela arrive à tout le monde. Si vous commettez une maladresse, le plus important est de l’admettre. Dites à l’autre que vous avez l’impression d’avoir dit quelque chose de déplacé, et demandez-lui comment cela l’a fait sentir. Prônez une communication ouverte. Écoutez l’autre personne et adaptez-vous à ce qu’elle vous raconte.
Cliquez sur les boutons ci-dessous pour voir des exemples de choses à dire et à ne pas dire.
Parle-moi un peu de [la personne qui est décédée].
Comment est-ce que tu t’en sors?
Comment te sens-tu en ce moment précis?
Qu’est-ce qui te fait du bien?
Elle est bien mieux maintenant.
Je sais comment tu te sens.
Tu vas passer par-dessus.
N’importe quelle phrase, peu importe le contenu, qui commence par « au moins… »