Chapitre 3 : Parler de la mort
Se préparer à la première conversation
Il faut accorder du crédit à ce qu’ils comprennent et ressentent, surtout s’ils ne s’expriment pas verbalement. On doit prendre le temps d’expliquer ce qui se passe. La façon dont vous abordez le sujet pourra donner le ton aux prochaines conversations. – Une préposée aux bénéficiaires
C’est une occasion d’établir un lien de confiance avec la personne.
Pour vous préparer, réfléchissez à certaines questions. Cliquez sur les flèches pour lire les détails.
Qui est décédé, et quelle était sa relation avec la personne ayant une déficience?
Que savez-vous sur les pertes qu’a déjà vécues la personne (déménagements, autres décès, changements d’aidants, perte de capacités, accident, etc.)?
Que comprend la personne au sujet de la mort?
Que savez-vous de ses croyances personnelles, culturelles ou spirituelles?
Y a-t-il des signes indiquant que la personne est en deuil (par exemple, des changements dans ses émotions ou ses comportements)?
Par ailleurs, réfléchissez aussi à votre propre relation avec cette personne ainsi qu’à votre expérience des conversations sur la mort et à la façon dont vous vous sentez dans ces situations. Cliquez sur les flèches pour lire les détails.
Selon votre relation avec la personne et ce que vous connaissez d’elle, quelle approche serait la plus indiquée, à votre avis?
À quel point êtes-vous à l’aise de parler de la mort et de la fin de vie?
Considerations
En préparation à votre conversation, découvrez-en le plus possible sur les autres pertes survenues dans la vie de la personne; informez-vous auprès d’elle, de sa famille et des autres aidants. N’oubliez pas qu’une perte vécue aujourd’hui peut être liée à d’autres pertes vécues dans le passé.