Chapitre 2 : Deuil doublé d’un traumatisme
Demander de l'aide
Avant l’accident, je n’étais pas trop anxieuse. Mais après, pendant un long moment, je devenais hystérique si j’étais incapable de rejoindre quelqu’un de ma famille. Je pleurais, je faisais de l’angoisse. Je ne pouvais plus faire quoi que ce soit jusqu’à ce que je sache où ils étaient. C’est mieux maintenant, mais ça peut se reproduire par moments.
Si la réaction traumatique altère réellement le cours de votre vie, vous aurez peut-être besoin du soutien d’un service de conseils ou de thérapie spécialisé en deuil et traumatisme. Il ne suffit pas d’espérer que les choses s’améliorent d’elles-mêmes, car vous pourriez ainsi prolonger votre détresse et entraver votre deuil. Il se peut que vous deviez d'abord vous occuper de votre réponse au traumatisme, ou que vous deviez passer de l'un à l'autre.
Au cas où vous ne sauriez pas si vous vivez vraiment un traumatisme, consultez un service professionnel spécialisé. On vous aidera à comprendre et à gérer vos difficultés actuelles. Le simple fait de chercher de l’aide peut rapidement atténuer le sentiment de détresse et vous redonner un certain goût de vivre.
Mettre un mot sur ce que vous ressentez ou pouvoir vous rassurer peut aussi contribuer à votre mieux-être. Voici des exemples de paroles rassurantes :
« C’était juste un flashback. Je suis en sécurité à présent. »
« C’est mon chagrin qui refait surface. Je connais bien ses vagues. »
« C’est une réaction au deuil [ou au traumatisme]. C’est normal. »
Essayez également de trouver un endroit sûr et accueillant où vous pourrez raconter votre histoire, comme un groupe de soutien supervisé par des professionnels où vous pourrez rencontrer des gens qui ont vécu la même chose que vous.