J’avais besoin d’aide et ça m’a pris un moment avant de comprendre que ce n’était pas moi qui réagissais mal. Ce qui était « mal », en fait, c’était la chose horrible qui venait de se produire.

Une réaction traumatique est une réaction normale à une situation anormale. Des émotions telles que la culpabilité, la colère ou la peur s’intensifient. On sent son monde s’écrouler ou encore on est incapable de ressentir quoi que ce soit.

Il existe un large éventail de réactions traumatiques. En voici quelques-unes :

Il est important de comprendre que la réaction peut varier d’une personne à une autre. On peut être traumatisé par un décès ou un événement que d’autres ne considéreront pas nécessairement « traumatique » ou être peu affecté par un événement qui traumatise quelqu’un d’autre. Reconnaître que nous sommes tous différents peut susciter la compassion pour soi-même et pour les autres.

Quelques idées...

• Restez à l’écoute de vos pensées et de vos émotions, même les plus pénibles. Si vous tentez de les ignorer ou de prendre votre mal en patience, vous risquez de prolonger le deuil et la détresse, ce qui peut mener à d’autres problèmes, tels l’angoisse, la dépression ou encore les difficultés de couple.

• Vous avez peut-être du mal à parler de ce qui s’est passé, mais le faire peut vous « ramener à la réalité » et vous sortir de l’impression de ne plus pouvoir avancer.

• Choisissez des activités relaxantes et réconfortantes, comme faire des randonnées en nature ou écouter de la musique. Ne réveillez pas les émotions noires en recherchant les déclencheurs, par exemple des films axés sur la maladie, la mort ou la violence.

• Résistez à l’envie de vous isoler. Cherchez un soutien émotif auprès de gens qui sauront vous écouter et être là pour vous. Évitez ceux ou celles qui en sont incapables.

• Si vous vous en sentez la force, tentez de reprendre votre routine quotidienne : faire votre lit, prendre une douche, cuisiner ou faire des courses.

• Déléguez certaines tâches ou encore acceptez qu’on offre de vous aider. Tentez dans la mesure du possible de réduire le volume de travail : préservez votre temps et énergie.

• Rappelez-vous que votre deuil peut durer plus longtemps que vous ne le pensez. Faites preuve de patience et concentrez-vous d’abord votre traumatisme.

• Si le sentiment de ne plus pouvoir avancer entraîne de graves répercussions sur votre quotidien, consultez une personne spécialisée en deuil et en traumatisme. Elle vous indiquera des techniques destinées à faciliter la reprise de votre vie normale.