Chapitre 1 : Conversations au sujet de l’avenir
Des décisions difficiles
Les petits détails ne l’intéressaient plus; elle m’a donc demandé de m’en occuper. Elle voulait garder toute son énergie pour passer du temps avec les enfants et parler avec eux.Parfois, les membres de la famille présument que la personne malade souhaite demeurer au centre de la prise de décision tant qu’elle le voudra ou le pourra. Mais il est important de vérifier avec elle si c’est bien ce qu’elle veut et de prendre d’autres arrangements au besoin. Dans quelle mesure veut-elle participer aux décisions? À quelles décisions?
Il peut y avoir d’autres situations où, pour différentes raisons, la personne malade ne prend pas toutes les décisions. Cliquez sur les flèches pour voir quelques exemples.
La personne ne veut participer à aucune prise de décision.
Elle ne veut pas être impliquée dans certaines décisions, d’ordre financier par exemple, parce que cela l’obligerait à accepter véritablement son état de santé.
Elle ne veut pas connaître les détails de sa maladie.
Dans certaines cultures, c’est la famille qui prend en charge la prise de décision.
Dans les systèmes de parentèle autochtones, le processus décisionnel peut impliquer beaucoup de monde.
Il est important que la personne malade décide qui prendra des décisions en son nom si cela s’avère nécessaire. Même si un membre de la famille a la responsabilité de prodiguer des soins non rémunérés, il faudra probablement impliquer d’autres membres de la famille dans la prise des décisions importantes.