Chapitre 1
Qu’est-ce que je vais faire de tout cela?
Parfois, j’ouvre le placard juste pour sentir l’odeur de ses vêtements. Je ne veux pas me défaire de tout ça.
Faire le tri des effets personnels et décider ce qu’on va garder ou pas, voilà une tâche qui peut être accablante. Si vous n’avez pas d’autre choix que de prendre des décisions rapidement, vous risquez d’avoir par la suite des regrets mêlés de culpabilité. Il importe alors de vous rappeler que vous avez fait de votre mieux.
Chacun réagit différemment à cette tâche. Par exemple, vous pourriez vous abstenir longtemps de laver les draps pour préserver l’odeur de la personne décédée. Certains trouvent réconfortant de parler à une photo de la personne disparue, tandis que d’autres trouvent insupportable d’ouvrir un vieil album de photos.
Je ne peux pas envisager de faire le ménage de son atelier. Ça a toujours été son refuge, et on dirait que je n’ai pas le droit d’y toucher.
Vous risquez de vous prendre au piège du deuil si vous transformez votre demeure en musée ou en sanctuaire dédié à la personne disparue.
Il peut être utile de trier les effets de la personne décédée en quatre groupes :
- les objets qui ont une signification particulière et que vous garderez toujours;
- les objets à donner à une de vos connaissances;
- les objets à donner à une association caritative;
- les objets à jeter, qui n’ont pas de signification particulière et ne servent plus.