Nous voulons que notre vie ait un but et un sens. La mort dresse un obstacle à l’atteinte de ce besoin et soulève des questions difficiles :

« Je me suis toujours vue comme une épouse. »

« Qu’est-ce que je suis maintenant? » 

« Pourquoi a-t-il eu cette terrible maladie? »

« Pourquoi est-ce arrivé à moi et à ma famille? »

Ce questionnement peut devenir désespérant, mais il dénote des préoccupations naturelles et prévisibles. Il vise à redonner un sens et un but à la vie. Répondre à ces questions est une tâche difficile, mais réalisable. Si un sentiment intense d’angoisse, de désespoir, d’anxiété, de découragement ou de dépression persiste plus de trois mois, envisagez de consulter un professionnel de la santé.

Il est utile de se poser certaines questions, mais d’autres sont probablement inutiles. Les « pourquoi? » sont les questions les plus difficiles parce qu’elles n’ont généralement pas de réponse. Se demander sans cesse « pourquoi? » ne peut qu’accentuer la douleur. Vous risqueriez de vous enfoncer dans votre deuil. Vous finirez par vous poser ces questions moins souvent et par accepter la réalité.