Chapitre 2 : Comment la discrimination et l’oppression peuvent influer sur le deuil
Décès ou maladie en phase terminale d’un.e partenaire ou d’un.e conjoint.e
Les autres ne voient pas ça comme un deuil. Ils ou elles ne comprennent pas que j’ai perdu la seule personne qui partageait l’histoire de notre mariage.Si votre partenaire ou votre conjoint.e est mourant.e, ou si vous êtes en deuil, vous pouvez être confronté.e à diverses formes d’ignorance, de discrimination ou d’oppression qui peuvent aggraver votre sentiment d’isolement et votre peine. Cliquez sur les encadrés ci-dessous pour découvrir quelques exemples.
- Un.e collègue ou un.e voisin.e désigne votre partenaire comme votre « ami.e » ou utilise un pronom ou un nom genré incorrect (par exemple, « il » au lieu de « elle » ou « mari » au lieu de « femme »).
- Les professionnel.les de la santé ou d’autres professionnel.les refusent d’utiliser votre nom correct ou le bon pronom, ou ils ou elles refusent de reconnaître votre relation.
- Les professionnel.les de la santé ou d’autres professionnel.les ne reconnaissent pas votre relation et refusent de vous transmettre des informations ou de vous intégrer à la prise de décision (par exemple, en ce qui concerne les soins de santé, les arrangements funéraires, l’enterrement ou le règlement de la succession).
- Les membres d’un groupe de soutien au deuil supposent que vous pleurez la mort d’un.e « ami.e », ou ils ou elles appellent à tort votre partenaire ou votre conjoint.e « mari » ou « femme ».
- La famille de votre partenaire refuse de vous reconnaître et de reconnaître votre relation avec votre partenaire, en prenant en charge les arrangements funéraires ou autres tâches, et en vous en excluant.
- Votre relation est mal identifiée dans la notice nécrologique (par exemple, on vous y nomme « ami.e spécial.e »).
- Vous ne trouvez pas de ressources ou de groupes de soutien adaptés aux besoins des personnes 2SLGBTQ+.
Si votre deuil est ignoré ou négligé, vous devez non seulement faire face aux expériences habituelles de la perte, mais aussi gérer des couches supplémentaires de peine dues au fait d’être jugé.e ou peut-être réduit.e au silence. Vous pouvez commencer à penser que votre deuil n’est pas « correct », que personne ne le comprend ou ne veut en entendre parler. Vous pouvez alors ressentir de la solitude, du ressentiment, de la culpabilité ou même du désespoir.
Considerations
Examinez les possibilités de discuter des souhaits de fin de vie de votre partenaire ou des vôtres, et de les consigner au moyen de la planification préalable des soins. Veillez à ce que des dispositions soient prises pour une directive
en matière de soins de santé, un mandat, un.e mandataire spécial.e ou une procuration, selon le processus en vigueur dans votre province ou territoire, au cas où des décisions devraient être prises au nom de votre partenaire ou de
vous-même. Vous pourriez également envisager de rédiger un testament afin que vos souhaits puissent être respectés après votre décès.
Pour plus de détails, consultez la l’article Planifier les prochaines étapes : Vos volontés.
- N’oubliez pas que vous devez prendre soin de vous tout en vous occupant de votre partenaire/conjoint.e. Faites appel à des ami.e.s qui vous soutiennent, à votre famille, à des guides spirituel.les ou à des services 2SLGBTQ+.
- Si votre partenaire décédé.e ne voulait pas que la vraie nature de votre relation soit connue, vous pouvez éprouver des sentiments contradictoires. Vous aurez peut-être besoin du soutien d’un.e ami.e de confiance ou d’un.e conseiller.ère en deuil.
- Si vous ne voulez pas révéler la véritable nature de votre relation, vous pouvez trouver d’autres moyens de parler de la perte de votre partenaire. Il est toutefois important de reconnaître que ce choix peut être stressant et peut aggraver les sentiments de honte et d’isolement.
- Pensez à chercher des services 2SLGBTQ+ qui peuvent vous offrir un milieu sûr. Vous préférerez peut-être faire appel à un service d’assistance téléphonique, où vous pourrez rester anonyme.
- Vous n’avez peut-être pas envie de demander de l’aide, mais si vous pouvez trouver un groupe de soutien 2SLGBTQ+ pour les veuves ou les veufs dans votre région ou en ligne, il pourrait être très utile pour réduire le sentiment d’isolement et vous encourager pour l’avenir.
- N’oubliez pas que si vous vous sentez dépassé.e ou « coincé.e » dans votre deuil, il est important de vous adresser à un.e conseiller.ère en deuil professionnel.le qui vous soutiendra.
- N’oubliez pas que vous devez prendre soin de vous tout en vous occupant de votre partenaire/conjoint.e. Faites appel à des ami.e.s qui vous soutiennent, à votre famille, à des guides spirituel.les ou à des services 2SLGBTQ+.
- Si votre partenaire décédé.e ne voulait pas que la vraie nature de votre relation soit connue, vous pouvez éprouver des sentiments contradictoires. Vous aurez peut-être besoin du soutien d’un.e ami.e de confiance ou d’un.e conseiller.ère en deuil.
- Si vous ne voulez pas révéler la véritable nature de votre relation, vous pouvez trouver d’autres moyens de parler de la perte de votre partenaire. Il est toutefois important de reconnaître que ce choix peut être stressant et peut aggraver les sentiments de honte et d’isolement.
- Pensez à chercher des services 2SLGBTQ+ qui peuvent vous offrir un milieu sûr. Vous préférerez peut-être faire appel à un service d’assistance téléphonique, où vous pourrez rester anonyme.
- Vous n’avez peut-être pas envie de demander de l’aide, mais si vous pouvez trouver un groupe de soutien 2SLGBTQ+ pour les veuves ou les veufs dans votre région ou en ligne, il pourrait être très utile pour réduire le sentiment d’isolement et vous encourager pour l’avenir.
- N’oubliez pas que si vous vous sentez dépassé.e ou « coincé.e » dans votre deuil, il est important de vous adresser à un.e conseiller.ère en deuil professionnel.le qui vous soutiendra.
Ressources utiles