Chapitre 1 : Quand la mort survient
Quand les proches ne peuvent pas être présents
Quand je suis arrivé à l’hôpital et qu’on m’a dit que ma mère était morte une demi-heure avant, j’étais effondré. J’aurais voulu lui dire que je l’aimais juste une dernière fois, et la remercier pour tout ce qu’elle avait fait pour moi et les enfants depuis tant d’années. C’était injuste que je n’aie pas pu la revoir.Parfois, les membres de la famille ne peuvent se rendre au chevet de la personne mourante, et certains s’en sentent coupables. Cela peut les aider de leur rappeler que c’est par la pensée et l’esprit que leur lien existe et non par la proximité physique. Qu’ils soient juste de l’autre côté de la porte, dans une autre ville ou dans un autre pays, la distance physique entre eux et leur proche ne diminue en rien leur attachement.
Voici quelques autres situations possibles.
Parfois, on peut avoir l’impression que la personne a attendu un moment précis ou l’arrivée d’une personne chère pour mourir.
Lorsque des membres de la famille restent diligemment au chevet de la personne et que celle-ci meurt pendant le court instant où ils s’éloignent, cela peut être difficile à accepter. On ne peut jamais savoir avec certitude si une personne a attendu d’être seule pour mourir dans l’intimité, mais cette possibilité peut apporter du réconfort.
Parfois, les membres de la famille arrivent quelques minutes à peine après le décès. Dans ces situations, il est tout à fait acceptable de s’asseoir près de la personne, peut-être en lui tenant la main, et de dire ce qu’on a envie d’exprimer.
